L’horrible vérité que vous cachent les dresseurs d’éléphants en Thaïlande
Les promenades à dos d’éléphant font partie des activités récurrentes en Asie et notamment en Thaïlande. Ce genre de balade peut s’avérer plaisant et dépaysant, mais il faut savoir que si les éléphants obéissent autant à leurs dresseurs, c’est parce que cela cache une réalité atroce, à savoir la torture de ces pauvres animaux.
Avant de vous expliquer plus en détail le « dressage » horrible infligé aux éléphants d’Asie, voici un petit retour sur un fait d’actualité récent :
Cela serait-il une réaction de vengeance envers son bourreau ? Car oui, un éléphant n’agit pas de la sorte sans raison. Et lorsque vous allez découvrir la suite de cet article, vous n’allez avoir aucune pitié pour ce dresseur décédé.
Les promenades à dos d’éléphants font, chaque année, le bonheur de millions de touristes en Asie, surtout en Thaïlande. Toutefois, peu de touristes ont conscience de ce que cache ce « business » florissant : pour les dresser, des hommes infligent une vraie torture aux éléphants. Rien n’est exagéré dans cette affirmation, comme en témoigne cette vidéo du rituel appelé « phajaan » que font subir les dresseurs à ces animaux majestueux. Attention, âmes sensibles s’abstenir.
Le but de ce suplice est de « briser l’esprit » de l’éléphant. Dans un article très complet à ce sujet, le blog voyage de Seth et Lise explique que « l’origine du phajaan vient d’une croyance ancestrale que l’on peut séparer l’esprit d’un éléphant de son corps afin qu’il perde ses réflexes et son instinct naturel sauvage et être complètement sous l’emprise de l’homme. On instaure dans leurs mémoires une peur irréversible de l’homme ».
Et malheureusement, seule la violence est utilisée par les dresseurs. La torture qu’endure l’éléphant (jeune en général) peut être comprise entre 4 et 6 jours. Les bêtes sont séparées de leur mère et enfermées et enchaînées dans des cages exiguës. Sans même pouvoir se débattre, ils sont alors frappés de manière répétitive avec un bullhook (un outil ancestral à la forme d’un marteau pointu ou d’un pic à glace) aux endroits les plus sensibles.
Points les plus sensibles de l’animal : la cible des dresseurs –
Une fois l’éléphant torturé, et sa peur de l’homme bien ancrée dans sa mémoire, l’éléphant se fait alors dresser dans le but de servir la majeure partie de sa vie au plaisir des touristes. Notez que le phajaan continue tout au long de la vie de l’éléphant, tous les jours, à coup de bullhook chaque fois que l’éléphant n’obéit pas.
De plus, il faut savoir qu’un éléphant, malgré son imposante taille, ne peut supporter que 150 kg sur son dos. Le poids de la nacelle, des deux touristes, ainsi que du dresseur peut rapidement atteindre 300 kg. Quand on sait que l’éléphant reçoit sur son dos des touristes toute la journée, on souffre pour lui.
Cette pratique contribue indéniablement à l’extinction massive de la biodiversité sur Terre.
Un éléphant sur deux meurt pendant cet atroce rituel
Des touristes sur un éléphant en Thaïlande –
On estime que la moitié des éléphants ne survivent pas au rituel du phajaan. Si la majorité d’entre eux obéissent par la suite, certains éléphants deviennent agressifs. Une centaine de dresseurs (ou mahouts) sont tués chaque année par leurs animaux. On ne compte pas non plus ceux qui deviennent fous ou gardent des troubles de leur cruelle expérience, les rendant « inutilisables ». Ces derniers sont alors tués.
Alors voilà, si vous vous sentez impuissant face à la maltraitance de ces animaux, le simple fait de ne pas faire ce genre d’activité en Asie (ou ailleurs) sera déjà un grand service rendu aux éléphants. Et ne vous voilez pas la face, si dans les cirques les éléphants obéissent autant à leur maître, c’est parce qu’ils sont traités de la même manière. La quasi totalité des éléphants domestiqués ont subi cette torture.
Si cette pratique vous indigne, dénoncez-là en partageant l’article