Vous avez décider de partir pour la Roumanie pendant les vacances ? Voici les meilleurs quartiers où il faut se loger à Bucarest !
La Roumanie, entre Occident et Orient, est souvent décrite comme un îlot de latinité dans un océan slave. Le roumain étant en effet une langue romane, il sera peut-être plus abordable pour vous de visiter Bucarest que les autres villes des Balkans. De plus, se loger à Bucarest sera bon marché, le coût de la vie y étant plus faible qu’en France, même dans la capitale. Bucarest est la plus grande ville de Roumanie, avec 1 883 425 habitants et son patrimoine historique et culturel est, comme toutes les capitales européennes, infiniment riche. Il hume à Bucarest un singulier mélange entre traditions balkaniques et la modernité occidentale, saupoudrée de reliquats de l’époque de la dictature communiste de Nicolae Ceaușescu.
A première vue, Bucarest n’est pas très esthétique : stigmates du soviétisme avec de grandes artères froides, des bâtisses grises, voire ternes. Mais le centre-ville est pourtant parfois surnommé le « Petit Paris » en raison de sa vie grouillante. Vous ne savez pas où dormir ? Voici pour vous guider une liste des quartiers où se loger à Bucarest.
Lipscani
La vieille ville a su renaître de ses cendres et est un musée à ciel ouvert des époques surannées. Autrefois artisan et commerçant, le quartier devint lieu privilégié de la cour princière. Des bâtiments s’observent malgré les destructions soviétiques : l’église byzantine Stavropoleos, par exemple. Surnommé le ‘Petit Paris » car l’on y trouve de nombreuses rues piétonnes, de vieilles échoppes et librairies, de vieux immeubles réhabilités, des bars branchés et des galeries d’art fréquentées par de jeunes créateurs…
Autrefois malfamé sous l’époque communiste, le quartier s’est gentrifié avec l’ouverture à l’Europe et au libre marché. A partir de la Piaţa Unirii, dans le parc éponyme, poursuivez sur le centre politique et administratif de Bucarest : l’imposant Palais du Parlement, témoin de la mégalomanie des dirigeants (dont la construction a engendré la destruction et l’expropriation de milliers de classes populaires, et a épuisé des carrières de marbres toutes entières). C’est aujourd’hui un quartier sympa où loger à Bucarest, surtout si vous êtes en famille et que vous aimez en même temps les zones prisées des noctambules et des artistes.
Trouver un hôtel à Lipscani
Trouver un Airbnb à Lipscani
Calea Victorei
L’avenue de la Victoire est un long boulevard de 2 700 mètres, d’où s’exhalent plusieurs atmosphères au nord du centre-ville. Au sud, on trouve les boutiques chics et les hôtels historiques où la population aisée vient faire son shopping et occuper les logements. Les monuments historiques se retrouvent plus au nord du quartier, avec la villa Monteoru, l’Athénée roumain, le palais Cantacuzino, le Palais royal et la Bibliothèque centrale universitaire de Paul Gottereau. Plus à l’ouest, se trouve le jardin de Cișmigiu, un écrin de verdure appréciable où se reposer. Pour profiter de Bucarest en étant éloigné du tumulte du centre-ville, ce quartier peut constituer une zone idéale où dormir à Bucarest, si vous aimez le shopping ou les lieux plutôt calmes.
Trouver un hôtel à Calea Victoriei
Trouver un Airbnb à Calea Victoriei
Şoseaua Kiseleff
Ce quartier au nord du centre-ville se compose d’imposants châteaux de l’époque du romantisme et s’étale autour de l’avenue Şoseaua Pavel Dimitrievici Kiseleff, qui mène vers des zones plutôt verdoyantes et huppées le long des rives du lac Herastrau. On s’y sentira comme à la campagne, littéralement. C’est le lieu de sortie de la jeunesse dorée roumaine, qui vient discuter entre amis dans les bars branchés et les clubs lounge. Restaurants raffinés, salon de thé, de soins esthétiques et journées calmes au bord de l’eau sont au rendez-vous si vous choisissez ce quartier pour loger à Bucarest.
Trouver un hôtel à Şoseaua Kiseleff
Trouver un Airbnb à Şoseaua Kiseleff